Pitoyables vitraux

Les maquettes grandeur nature des nouveaux vitraux de Notre-Dame de Paris voulus par Macron sont exposées au Grand Palais.

C’est censé représenter la Pentecôte, semble-t-il…

Peut-être certains trouveront frustrant que les personnages soient presque tous de dos. Mais cela vaut mieux quand on connaît les portraits de cette artiste (qui n’a jamais peint de sujets religieux jusqu’ici).

L’Eglise LGBT

Lu sur LifeSiteNews à propos d’un document publié en octobre dernier par la conférence des évêques allemands :

Le document, intitulé « Créés, rachetés et aimés : visibilité et reconnaissance de la diversité des identités sexuelles à l’école », déclare que « la diversité des identités sexuelles est un fait » et demande aux écoles catholiques d’accepter l’auto-identification des élèves comme lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer, intersexués ou non binaires et, en outre, d’utiliser un langage positif. Les enseignants sont invités à présenter les principes de la morale sexuelle catholique comme des questions « controversées » ouvertes au débat, et à laisser les élèves se forger leur propre opinion.

(…)

Les quatre « textes d’action » clés du Chemin synodal appellent explicitement à :

  • Réévaluer l’homosexualité comme innée et moralement neutre,
  • Reconnaître toute relation sexuelle consensuelle comme légitime si elle est qualifiée d’« amour »,
  • Introduire des cérémonies officielles de bénédiction pour les couples de même sexe,
  • Normaliser la « diversité des genres », y compris l’ordination de personnes s’identifiant comme transgenres.

Le diaconat féminin

Je n’avais aucune envie de me fatiguer à répondre aux incurables bisounours qui se félicitent du document romain fermant prétendument la porte au diaconat féminin. Il se trouve que Aldo Maria Valli a écrit exactement ce que j’aurais pu dire, mais je ne l’aurais pas fait aussi bien. Je renvoie donc à cet excellent article, traduit par Benoît et moi.

(Je n’avais pas davantage envie de me fatiguer à répondre aux incurables bisounours qui ont sauté comme des cabris parce que UNE messe était autorisée à Saint-Pierre de Rome, pour le pèlerinage Summorum Pontificum. Mais là je n’ai pas trouvé d’article disant ce que j’aurais dit. Je me contenterai de préciser qu’il est quelque peu incongru d’appeler un pèlerinage du nom d’un texte qui a été abrogé et qui donc n’existe pas. Le texte en vigueur est celui qui interdit la messe traditionnelle sauf exception temporaire concédée par le pontife régnant.)

La priorité pontificale

Pour Léon comme pour François, l’acceptation du grand remplacement en Europe est une priorité, qui passe même avant les sourires aux militants LGBT. Répondant à la question d’un journaliste de La Croix sur les craintes des Européens à l’égard de l’islam, il a carrément répondu que c’était « l’un des intérêts » de son voyage au Liban. Et il ne faut pas écouter ceux qui veulent s’opposer à l’immigration :

« Je sais qu’il existe des craintes en Europe, mais elles sont souvent suscitées par des personnes qui s’opposent à l’immigration et tentent d’empêcher l’entrée de personnes d’un autre pays, d’une autre religion, d’une autre race. »

Evoquant ses rencontres avec des personnalités musulmanes, il déclare : « En ce sens, je dirais que nous devons tous travailler ensemble. L’un des intérêts de ce voyage est justement d’attirer l’attention du monde sur la possibilité d’un dialogue et d’une amitié entre musulmans et chrétiens. »

Et il ne craint pas d’ajouter que les témoignages de la coexistence entre chrétiens et musulmans au Moyen-Orient pourraient servir de leçon aux pays occidentaux…

Bref, en avant pour la libanisation de l’Europe…

Blasphèmes viennois

Le célèbre Künstlerhaus de Vienne abrite une exposition intitulée « Du sollst dir ein Bild machen » : tu dois te faire une image toi-même, en réponse diabolique à la Genèse qui enseigne que l’homme est fait à l’image de Dieu.

L’exposition est sous-titrée « Art contemporaine et expérience religieuse ». Elle a sept parties : « Icône, (fausse) sainteté, la Croix, la Résurrection, la Divinité, la Sainte Vierge, et la Cène ».

A l’entrée, la salutation habituelle Grüss Gott (Dieu te bénisse) est changée en Grüss Göttin (la déesse te bénisse) – oui, c’est aussi une œuvre d’art, d’Ursula Beiler.

Naturellement, bon nombre des œuvres exposées sont ouvertement blasphématoires, et une pétition a été lancée pour fermer cette exposition financée par l’Etat, donc aussi par les contribuables chrétiens. Ce sera évidemment sans effet.

Voici quelques exemples. La sculpture montrant deux figures d’hommes en terre qui s’effrite est intitulée « Image de Dieu »… La photo d’un homme déguisé en Sainte Vierge est intitulée « Je suis la Mère également » – c’est l’affiche de l’exposition et la couverture du catalogue. La représentation du lavement des pieds dans la boue est une vidéo.