Malte aussi

Comme on le sait, la Slovaquie a une fois de plus bloqué le 18e paquet de sanctions contre la Russie, avec le soutien de la Hongrie. Mais j’apprends que Malte s’y est également opposé. Son gouvernement s’inquiète des conséquences du plafonnement du prix des exportations d’énergies russes sans coordination avec le G7. En bref, de nombreux navires pétroliers sont sous pavillon maltais et l’économie de l’île pâtirait de nouvelles restrictions.


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Une réflexion sur “Malte aussi

  1. Et les Panaméens, les libériens (pour ne citer que les 2 plus importants pays des pavillons de complaisance) dont nombre de flottes de fret maritime arborent le pavillon ? Peut-être ont-ils la possibilité de mieux diversifier les nations qui font appel à leur ‘service’ rentable, tandis que la pauvre île de Malte, membre du Commonwealth, et 1er pavillon de marine marchande en Europe (peut-être le treizième mondial) encaisse le coup, Elle qui rejoignit l’UE en mai 2004 et introduisit l’€ en 2008. Malte reste toujours membre du Commonwealth depuis le 21 septembre 1964, Elle qui abrita une base navale britannique jusqu’en avril 1979 ; on peut légitimement penser que le Royaume-Uni exerce toijours une influence sur les dirigeants de l’Île. Peut-être aussi, se sent-Elle enfermée en la Méditerranée…Je ne sais. Le service offshore (comme on dit) libre d’immatriculation a été amplifié à Malte vers 1987 et a plus que quintupler depuis. Les PÉTROLIERS représenteraient la moitié des immatriculations. Et, parlant, la moitié des pavillons maltais le sont pour le compte de la GRÈCE.

    Au fond, pourquoi les dirigeants grecs s’abstiennent-ils de soutenir Malte à ce propos ? Faut dire aussi qu’en 2010, leur démission totale face à l’EU a coûté extrêmement cher au Peuple grec. Pas besoin de nous étendre sur ce point. Bien entendu, les européistes soutiendront mordicus que la Grèce était SEULE TOTALEMENT reponsable Tant pos, Elle n’a pas eu le courage de sortir du carvan et a morflé. J’imagine que les dirigeants grecs n’osent plus rien. D’ailleurs, sauf mécontentement interne très peu médiatisé, on n’entend plus leur voix.

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